Le mot « mondialisation » ne véhicule pas dans nos sociétés industrielles développées un courant de sympathie. On l’accuse de tous les maux : prix cassés, montée du chômage, identités nationales en péril etc…
Ce n’est pas l’objet de notre propos. Au contraire, le mot est porteur en matière de formation ouverte à distance (f.o.a.d.) ! Non, ce n’est pas un « gros mot » en matière de pédagogie à distance.
Pourquoi ? 3 raisons essentielles.
1/ La finalité même de cette méthode pédagogique est d’ignorer les frontières. Toute la relation numérique actuelle va dans le sens de l’effacement des distances. A New Delhi, un étudiant va suivre la même formation que celui qui habite en face de l’école à distance de Paris !
2/ Cette facilité de circulation des idées et des savoirs participe à cette conviction de rechercher l’égalité des chances de chaque citoyen du monde. Même celui qui n’est pas dans un environnement géographique favorable peut suivre la même formation avec les mêmes chances de réussite que celui qui habite dans un pays développé !
3/ Ce qui est vrai à titre individuel l’est également au niveau macro-sociologique. Des pays émergents (Chine, Afrique, Amérique du Sud) s’intéressent de plus en plus à la formation à distance car elle permet de capter les savoirs là où ils sont et de les diffuser au niveau national. Cette diffusion est d’autant plus appréciée que souvent les distances sont immenses pour joindre les écoles et que les budgets sont limités et ne peuvent répondre à l’installation de structures présentielles.
Le CNFDI (Centre National privé de Formation à Distance) a été sollicité, dans ce contexte, pour recevoir plusieurs délégations chinoises et japonaises (Directeurs de chaînes de télévision, d’universités, d’enseignants…).
La « mondialisation » apporte donc beaucoup d’avantages aussi bien aux pays émetteurs qu’aux pays récepteurs. Il y a là un rapport gagnant-gagnant assez rare dans le monde pour ne pas l’indiquer.
Alors « mondialisation » et « enseignement à distance » même combat ? Bien sûr que oui !
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