Les écoles à distance entrent parfois en concurrence avec des « écoles » en ligne. Elles se targuent d’être « modernes » et up to date. En réalité, c’est un masque qui leur permet de faire des économies considérables : pas de structures, pas de professeurs qui contrôlent personnellement les devoirs, pas d’aides quelconques…
On comprend alors qu’elles présentent un prix de vente moins élevé que les « vraies écoles » !
Les personnes intéressées par la formation à distance doivent être informées de ces travers technologiques qui ne s’adaptent pas au profil des élèves.
Le processus pédagogique implique un soutien de l’école et des professeurs, tout en ajoutant les outils technologiques disponibles (que nous utilisons) tels que le e-learning et les classes virtuelles.
C’est ce mix pédagogique qui est efficace et tant apprécié par nos élèves.
Un prix de vente bas est un piège pour la personne intéressée par l’enseignement à distance, même avec un "emballage technologique" qui ne profite qu’à "l’école en ligne".
C’est si vrai que le Ministère de l’Education Nationale indique (en novembre 2015) : « les cours en ligne ne permettent pas de signer une convention de stage conforme à la loi française et donc d’effectuer des stages ».
Il s’agissait, en l’occurrence, de sanctionner deux éditeurs de sites faussement appelés « écoles », qui ne pratiquaient que des cours en ligne, en tout numérique.
Jean-Pierre LEHNISCH
Docteur d’Etat en Droit
Licencié es Lettres
Directeur fondateur du CNFDI (Centre National Privé de Formation à Distance)
Auteur de « L’enseignement à distance » (éditions PUF, collection « Que sais-je ? ») et de « Enseignement à distance et formation professionnelle continue » (éditions ESF)